jeudi 21 novembre 2024 à 19h30

Prix Alain Spiess : Abigail Assor et Alexandre Lénot, rencontre avec les lauréats.

Thème : Rencontres et Débats
Librairie Millepages à Vincennes

Places disponibles : 41

Pour la sixième année consécutive, La librairie est heureuse d’accueillir les lauréats du prix Alain Spiess. Cette année, le prix récompense le deuxième roman d'Abigail Assor, La nuit de David, aux éditions Gallimard, et pour le prix mention spéciale, le deuxième roman d'Alexandre Lénot, Cette vieille chanson qui brûle, publiée aux éditions Denoël.

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Réservation indispensable dans la limite des places disponibles

Le prix Alain Spiess

Crée en 2017 par Françoise Spiess en l'honneur de son mari écrivain Alain Spiess, ce prix littéraire récompense un deuxième roman, dont l'écriture aura été jugée singulière. Il vise notamment à soutenir un auteur ou une autrice lors de ce cap délicat qu'est le deuxième roman : moment de confirmation où l'écrivain.e. ne bénéficie plus de l'attention que suscite généralement la publication d'un premier roman.

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Abigail Assor, La nuit de David, Gallimard.

Devenue adulte, Olive revient sur son enfance. Une maison sur les hauteurs du Loiret. En contrebas, le Loing dort, des trains grondent, et chaque jour, un petit garçon hurle, frappe et tente de s’enfuir. Elle observe son jumeau, inquiète. Par touches délicates, elle dessine une complicité fraternelle immense. Comment survivre à la cruauté de l’enfance ? Peut-être en devenant un train ou une grive. C’est l’espoir qu’Olive et David nourrissent jusqu’à cette nuit de leurs dix ans.
Dans ce roman sensible et déchirant, Abigail Assor explore les failles d’une famille face à l’univers impénétrable d’un garçon pas comme les autres.

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Alexandre Lénot, Cette vieille chanson qui brûle, Denoël.

Les jumeaux Jérémie et Noé ont grandi sans mère dans une maison isolée. La forêt était leur royaume, la rivière leur amie, les arbres leur refuge. Jusqu’à ce qu’on leur impose une vie scolaire et sociale à laquelle ils ne se sont jamais habitués.
Maintenant que son frère est mort en défendant ce territoire, Noé va retrouver un père courbé sous l’amertume et la solitude. Tandis qu’il marche vers les lieux du passé, il ravive les souvenirs, laisse parler son chagrin et surtout sa colère.
Sur les liens du sang et l’arrachement au vert purgatoire de l’enfance, ce somptueux roman d’apprentissage et d’émancipation rappelle qu’on se construit aussi sur des manques.